Accueil. Soxaril: manuel de la langue impériale
Les nombres, en soxaril, sont aussi bien des noms que des adverbes.
0, zero, zéro ("pas un nombre") |
uza |
一, 1, one, un |
fa |
二, 2, two, deux |
bi |
三, 3, three, trois |
dan |
四, 4, four, quatre |
le |
五, 5, five, cinq |
ol |
六, 6, six |
tsa |
七, 7, seven, sept |
tin |
八, 8, eight, huit |
twan (écriture irrégulière) |
九, 9, nine, neuf |
tule |
十, 10, ten, dix |
tol |
11, eleven, onze |
tolfa |
24, twenty four, vingt-quatre |
bitol-le |
56, fifty six, cinquante-six |
oltol-tsa |
101, one hundred one, cent-un (cinq fois vingt plus un), |
shor fa / olbitol fa |
882, huit-cent-(après)-huit-dix-deux |
twanshor go twantolbi |
1,000, mille |
gontsi (mille) / gontsa (un millier) / tololbitol (dix (fois) cinq (fois) vingt) |
万, 10,000, dix-mille |
kibel / tol-bai-tololbitol (dix FOIS dix fois cinq fois vingt) |
100,000, cent-mille |
sobel (dix de vertu) |
1,000,000, million |
toltse |
1,502,679, un million cinq-cent-deux-mille-six-cent-soixante-dix-neuf |
toltse go olsobel bigontsi go tsashor tintoltule. |
0,1 ; un dixième |
uza li fa (ya siu) |
0,6 ; six dixièmes |
uza li tsa |
0,01 ; un centième |
uza li uza fa |
0,001 ; un millième |
uza li uzaza fa ; uzaza fa |
1/6, un sixième (Lit. parmi six, un ) |
tsa fufuan fa |
2 fois 4 égal 8 |
bi bai le ga twan |
3 moins 1 égal 2 |
dan zun fa ga bi |
2 plus 2 font 4 |
bi chai bi ba le |
2 et 2 font 4 |
bi yo bi ba le |
2 divisé par 2 égal 1 |
bi tai bi ga fa |
La liaison par go est utilisée par unités de trois : ◤ 1.234.567 → Toltse go bisobel dankibel legontsi go olshor tsatoltin.
Les nombres sont à juxtaposer directement devant les noms, sans la particule ya. ◤ J’ai un chat. → Ji du fa mimao ho lin. ◤ J’ai deux chiens et un chat. → Ji du fa mimao yo bi paochi ho lin.
Pour les ordinaux, il suffit de nominaliser le nombre avec la particule ya : ◤ Il est le premier. → Aitsu ba fa ya fu. ◤ C’était le premier roi. → Aitsu du fa ya dowu-fu-mi. ◤ Assieds-toi dans la deuxième rangée. → Bi ya wasuha li fei-tsoa-xa. Si on veut être plus précis, on pourra utiliser le mot « surda » (rang). La particule ya n’est ici exceptionnellement pas obligatoire, car on précise déjà que c’est un rang : ◤ Il est le premier. → Aitsu ba fa surda-fu.
Si on veut nominaliser le caractère représentant le nombre, on devra expliciter qu’il s’agit du nombre dont on parle : ◤ Il est écrit le caractère vingt. → Bitol ya pindin ba pin-sha. (Lit. vingt, de, nombre, caractère, lire.)
Adverbes Les nombres, en soxaril, sont d’habitude des adjectifs, mais peuvent être également lus comme des adverbes dans certains cas, dépendant du verbe utilisé, comme tai, par exemple. ◤ Diviser par deux. → Bi tai-to. S’il y a ambigüité, toutefois, il suffira d’ajouter la particule de base ge au nombre. xol marche aussi. ◤ Premièrement/En premier. → Fa ge / xol-fa ◤ Deuxièmement/En deuxième. → Bi ge / xol-bi
Ces particules spéciales (PS) sont tai (dérivé du verbe tai, diviser par), bai (du nom qui signifie « temps, fois » mais aussi de la PA bai) et ga (dérivé de l’adjectif et adverbe iraga « égal, pareil, identique »). Ce sont des particules spéciales utilisées seulement pour les opérations. L’ordre syntaxique typique du soxaril change alors. ◤ Deux divisé par deux égal un. → Bi tai bi ga fa. (version mathématique) → Bi ho bi-tai ya ba fa-fu. (version littéraire) ◤ Deux multiplié par trois égal six. → Bi bai dan ga tsa. (version mathématique) → Bi bai ge dan non ho kidi ya ba tsa-fu. (version littéraire) (Lit. Deux, fois, (manière), trois, éléments uniques, (objet), multiplier/reproduire, le fait de, (sujet), six, être.)
◤ Il a au moins trois pommes. → Aitsu ba mezunge dan lugu ho lin. ◤ Il a quatre pommes tout au plus. → Aitsu ba mechaige le lugu ho lin.
Les unités de mesure, avec des valeurs quantifiables, seront toutes utilisées dans une même construction : ◤ Il est une heure. → Fa fak-fu. ◤ Il fait trois degrés dehors. → Sawdan dan muhul-fu. ◤ La table fait deux mètres. → Benze du bi undi-fu. → Benze du bi undi ge zaxu-to. (fait une taille de). ◤ Le papier fait douze centimètres. → Sortaf du tolbi uzafahundi-fu.
Dans des textes professionnels, on pourra également utiliser la particule spéciale agissante xu, remplaçant fu pour dire « faire une mesure de ». Elle n’est combinée qu’à des » unités de mesure. Ainsi : ◤ La table fait deux mètres. → Benze du bi undi-xu ◤ Le papier fait douze centimètres. → Sortaf du tolbi uzafahundi-xu.
◤ Les/Quelques hommes ont plusieurs pommes, trop de carottes et beaucoup de ces abricots → Ar zogo ba zuydi lugu yo dichaime gupi yo arda kisur fufuan afil ho lin.
zuydi signifie « un petit nombre, plusieurs ». ◤ Tu as combien de pommes ? Quelques-unes ? Beaucoup ? → Lugu du zal-la ? zuydi ? afil ?
L’adverbe are et sa forme contractée ar signifient « pluriel, plus d’un, plusieurs ». La particule rattachée dérivée ar s’applique à certains noms qui sont toujours pluriel, aux pronoms personnels et aux démonstratifs da (ce) et tsai (ça). Ainsi : arji, arbu, araitsu, arda, ardama, artsai.
Autrement, on utilisera le mot contracté ar pour signifier qu’il y en a plus d’un. ◤ Les poules → Ar pugpug → are pugpug (plusieurs poules) ◤ Les livres → Ar baga → are baga (plusieurs livres).
L’adjectif indéfini ar est souvent omis quand le contexte suffit à comprendre que le nom est au pluriel. ◤ J’ai mangé une pomme. → Ji du fa lugu ho oñan. → ji du lugu ho oñan. ◤ Je suis allé au marché acheter des pommes. → Ji du (ar) lugu ho linjao yaxari basaye li guay. (Lit. moi, (à propos), pomme, (objet), acheter, afin de, marché, dans, aller.)
Particule ar est aussi utilisable en tant que particule agissante, juste après le radical, à la fin de la phrase. Ainsi, pour les phrases impératives avec xa par exemple : ◤ Allons-y !/Allez-y → Guay-ar-xa ! Phrases interrogatives : ◤ Vous êtes/nous sommes/ils sont arrivés ? → Uchu-ar-fe ? Phrases déclaratives (emphase) : ◤ Vous êtes tous des idiots ! → Arbu ba tubao-ar-fu-lô ! → arbu ba tubao-ar-ar-fu-lô ! (tous autant que vous êtes).
Certains mots changent de sens en se doublant. Le doublement d’un mot marque une intensification de quelque chose. Ainsi, certains noms se doublant peuvent devenir pluriel : shu (une personne) devient ainsi shushu (des gens). Les combinaisons donneront d’autres mots au pluriel : boanshu (élève), boanshushu (élèves).
Mais cette méthode ne marquera pas toujours le pluriel : biña (mâchoire), ◤ biñabiña → mâcher
De la même façon, le doublement des adjectifs rajoutera une nuance d’intensification : asku asku ! (vite vite !). gugu-to gugu-to… (et il roula, roula…).
afil est un adverbe et un adjectif qui signifie respectivement : « beaucoup de, nombreux ». ◤ J’ai beaucoup de pommes. → Lugu ho afil lin. → afil lugu ho lin.
Quantité ◤ J’ai trop de pommes. → Lugu ho dichaime lin.
Qualité ◤ Je suis trop triste pour parler. → Ji du dichaime bawaga-sha bila yus behil-yao. (Lit. car je suis trop triste, je ne peux pas parler.) À comparer à : choxol.
En tant qu’adjectif, piska signifie « peu, peu de, pas beaucoup, peu nombreux ». 📍 piska n’a pas le sens de « pas assez » marqué, lequel serait traduit plutôt par le verbe bezuntatsi (y avoir trop peu, manquer).
◤ J’ai peu de pommes. → Ji du piska lugu ho lin. ◤ Ses dents sont peu nombreuses. → Aitsu ya iña du piska-fu. ◤ J’ai peu envie de marcher. → Zuguay ja aisa ba piska-fu. ◤ J’en ai un peu trop. → Piska dichaime ho lin.
Voir piska (un peu) en tant qu’adverbe de qualité.
La particule lamar est un adverbe utilisé devant un état, un adjectif, pour indiquer un degré supérieur en qualité.
◤ La pomme est chère. → Lugu ba lamar hawa-lô.
piska est un adjectif qui signifie « pas nombreux ». C’est aussi un adverbe qui signifie « un peu de ». Voir piska en tant que dénombrable appliqué à une quantité.
piska est aussi un adverbe qui signifie « légèrement, un peu ». Il a des adverbes synonymes : kainda, miketa, dindin ainsi qu’une PE atténuante quasi-synonyme ma.
Adjectifs. ◤ Il est un peu fatigué. → Aitsu du piska bexeche-sha. ◤ Tu as peur ? Un peu. → Ahasi-fu-fe ? piska.
Verbes. ◤ Il a travaillé un peu. → Aitsu du piska goyka-to.
Adverbes. ◤ Il a marché un peu trop rapidement. → Aitsu du piska dichaime asku zuguay.
Noms (approximation). ◤ Une colline, c’est un peu une montagne. → Alkor ja piska xuashor-fu-lô.
Cependant : ◤ Il a peu travaillé. (pas beaucoup) → Aitsu du yus jan goyka-to. → Aitsu du ustu piska goyka-to. (seulement un peu) À comparer à ◤ Il a travaillé un peu. → Aitsu du piska goyka-to.
janme est un adverbe. Il donne de nombreux dérivés : jan, me, meme, janjan, tous signifiant « beaucoup à un haut degré ». ◤ Je t’aime beaucoup. → Bu ho jan zaya. ◤ Ô comme je t’aime ! → Bu ho janjan zaya ! ◤ Tu as beaucoup marché. → Bu ba janme zuguay.
cho (informel) ◤ Je veux tellement celui-ci ! → Damaya ho cho shin-shin ! ◤ J’aime trop ! → Cho zama ! Voir
me est aussi bien un adverbe qu’une particule rattachée. Il agit comme préfixe et intensifie le mot ciblé.
me ◤ Tu as complètement raison. → Bu du me nishiwo.
meme (complètement, énormément) ◤ Ho ! Il pleut énormément ! → Xoy ! Meme nari-xal ! ◤ Il est complètement fou. → Aitsu ba meme guyubao.
meshasha (positif) ◤ Ho ! Il pleut des cordes ! → Xoy ! meshasha nari-xal !
mechame (négatif) ◤ Quel temps pourri dernièrement ! → Xoy ! mechame geyi-ranxal !
me comme préfixe devant des adverbes ◤ C’est incroyablement bon marché. → Xaun ba me tantan-fu. (prix, (thème), intensificateur, très bas (adjectif dérivé de « tan », bas).) ◤ Il est juste ici. → Aitsu du me xuay fu.
Dérivés Quelques mots sont formés à partir de cet adverbe, comme mehen (immédiatement) ou mena (à peine). ◤ Viens immédiatement. → Mehen kai-xa. (mehen : immédiatement, -hen est dérivé de ao (maintenant)) ◤ On se rencontre tout à l’heure. À bientôt ! → Zubai go dopa-gura. Mogaogo ! ◤ Je l’ai vu à l’instant. → Aitsu ho mena li gao-mi.
Devant un adverbe : Remplace me. ◤ Il est juste ici. (informel, tu ne le vois pas ou quoi ?) → Aitsu du cho xuay fu. ◤ Je veux tellement celui-ci ! → Damaya ho cho shin-shin !
Devant un adjectif : Remplace lamar. ◤ L’arbre est tellement grand ! → Abol ba cho ogon-fu !
Devant un nom (adv.) : Remplace me et autres intensificateurs. ◤ Il a parlé avec une telle colère ! → Aitsu du cho tomen ge il-lô ! ◤ Il est trop patron ! (a priori positif, il assure, en tant que patron) → Cho shuma-fu ! (informel) ◤ Je ne peux pas croire que tu aies fait une bêtise pareille ! → Bu ba cho baratsaria ho dwo ja yus lai-bochane !
Devant un verbe (informel) : Remplace me et autres intensificateurs comme janme. ◤ J’aime trop ! → Cho zama !
Négation : ◤ Je ne savais pas qu’il aimait les pommes à un tel point. → Ji du aitsu ba lugu ho cho zama ja yus danlai-lô. ◤ En fait non, il ne les aime pas tant que ça. → Aya, cho zama ja yus lô-jaga.
L’adverbe ustu signifie : « rien à part, pas plus que, sauf, seulement, n’être/n’avoir que, uniquement, seulement" ». ◤ À moi seul, j’ai mangé trois pommes. → Ustu jiji ge dan lugu ho oñan-ñao. ◤ Nous ne sommes que deux pour finir le travail. → Goyka ho nao yaxari li arji ba ustu bi. ◤ Je n’ai mangé qu’une pomme. → Ustu fa lugu ho oñan. ◤ J’ai uniquement chanté. (Je n’ai fait que chanter) → Ji du ustu shai-to. ◤ Je n’ai que deux yeux. → Ji ya mun ba ustu bi-fu.
Mais : ◤ Je ne suis qu’un peu malade. → Ji du yuxo dug-fu. (voir yuxo, à peine)
À comparer avec la particule émotionnelle chaga qui marque le mépris : ◤ Tu n’es qu’un serviteur. Tu ne vaux rien. → Bu ba kaxun-chaga-fu. Bu ba ufun-fu-lô.
L’adverbe utsani qui signifie que l’on veut rajouter quelque chose, que tout n’est pas dit, qu’il y a un hic, un cependant, seulement. Comme ustu, il peut également signifier que ce n’est rien de plus que. ◤ Je ne voulais dire que ça. → Ji ba il-shin ja utsani tsai-fu. ◤ Oui… Seulement… j’ai un doute. → Sie… Utsani… ji du feyusfe-lô.
umuraku signifie un « Il n’y a pas d’autre choix que, il ne reste qu’à ». ◤ Il n’y a pas d’autre choix que de partir. → Umuraku tuanbe. ◤ Personne d’autre que toi ne peut le faire. → Tsai ho dwo shu du umuraku bu-fu.
À comparer avec l’adverbe pyafunfu, qui signifie « on n’y peut rien, il n’y a rien à faire, ne pas avoir le choix ». ◤ À part partir, il n’y a rien à faire. → Tuanbe xoro, pyafunfu.
xotie est une particule circonstancielle (PC) qui signifie : comparé à, mis en relation avec. Comme toutes les particules, elle s’utilise après la cible à comparer.
◤ Il est parti plus vite que moi. → Aitsu du ji xotie chai asku tuanbe. ◤ Il est aussi idiot que moi. → Aitsu du ji xotie iraga tubao-fu-lô. Notons qu’ici : iraga est un adjectif et adverbe qui signifie « égal, pareil, identique, de manière identique ». Littéralement : « Comparé à moi, il est pareillement idiot. »
◤ Il est parti en même temps que moi. → Aitsu du ji xotie iraga ya bai li tuanbe. ◤ Il parle comme mon oncle. → Aitsu du ji ya ozaba xotie iraga il-lô. Mais : ◤ Il parle pareil avec sa femme. → (Aitsu du) imen tie iraga ge il lô. (il, femme, avec, parler, pareil, (affirmation).)
◤ Il vit dans la même maison que moi. → Aitsu du ji xotie iraga ya naguan li baibuay-lô. ◤ Sa maison ressemble à la mienne. → Aitsu ya naguan du ji ya xotie una. ◤ Il vit dans une maison qui ressemble à la mienne. → Aitsu du ji xotie una naguan li buaybai. ◤ Il vit dans une maison semblable. → Aitsu du aun naguan li buaybai. ◤ Il vit dans une maison différente à la mienne. → Aitsu du ji xotie wochao naguan li baibuay.
Contraction de xotie iraga, xogal (pareil que, de la même manière que) compare à quelque chose en disant que c’est d’une manière pareille, identique. ◤ Il parle comme mon oncle. → Aitsu du ji ya ozaba xogal il-lô. ◤ Être bavard comme une pie. → Pifu xogal ilikae-fu. ◤ Il boit comme il mange. → Aitsu du oñan xogal xashi-sowa-lô.
Le mot una est un adjectif signifiant « ressemblant, qui paraît, qui a l’air de ». C’est également un verbe qui signifie « ressembler à, paraître à, avoir l’air de, se ressembler ». ◤ Ça ressemble. → Una-lô. ◤ On dirait un arbre. (Comparé à un arbre, ça ressemble) → Abol xotie una. (À comparer à : abol-fu-aun (on dirait que c’est un arbre).) ◤ Ton arbre ressemble au mien. → Bu ya abol ba ji ya xotie una. ◤ Ton arbre y ressemble. → Bu ya abol ba tsai xotie una. ◤ Il ressemble à sa femme. (apparence) → Aitsu du bisatu du-pe imen xotie una. (Lit. apparence/allure, (à propos), femme, comparé à, ressembler.) ◤ Il ressemble à sa femme. (comportement) → Aitsu du otaxi du-pe imen xotie una. (Lit. comportement/conduite, (à propos), femme, comparé à, ressembler.) ◤ (Chacun de son côté) Nos manières de mentir se ressemblent. → Katage arji ba uso ya xolria du una-lô.
una vs zawun una indique une ressemblance affirmée, contrairement au verbe zawun et à sa particule identique zawun (avoir l’impression que) où l’on indique plutôt que, malgré la ressemblance, l’impression est sûrement erronée.
Dérivés L’adjectif una donne deux particules dérivées intéressantes pour les comparaisons : aun (PA) et una (Pn).
La particule agissante (PA) dérivée de una, aun, signifie « on dirait que, avoir l’air de ». Elle est toujours appliquée à un verbe (comme n’importe quelle PA). ◤ Il a l’air de manger. → Aitsu du oñan-xal-aun. ◤ On dirait qu’il a mangé. → Aitsu du oñan-aun. ◤ On dirait qu’il nous a menti. → Aitsu du arji li uso-aun. ◤ On dirait que ma petite sœur est en train de jouer. → Dada ba pakuba-to-xal-aun.
On dirait (apparemment) : nom + fu-aun Il peut être également utilisé comme un quasi-synonyme du verbe una, tant qu’il est appliqué à un verbe. ◤ On dirait que c’est un arbre. → Abol-fu-aun. Mais : ◤ On dirait qu’il y a un arbre. → Abol ba fu-aun. (À comparer à : abol du una, l’arbre ressemble (possède une ressemblance).)
Dans les comparaisons : Dans une comparaison, aun est utilisée naturellement en combinaison avec xotie (comparé à).
◤ On dirait qu’il ment pareil que nous. → Aitsu du arji xotie iraga uso-aun. (À comparer à : Nos manières de mentir se ressemblent : arji ba uso ya xolria du una-lô.) ◤ On dirait qu’il ment comme nous (nous aussi, nous mentons). → Aitsu xoga arji xoga uso-aun. ◤ On dirait qu’il ment plus que nous. → Aitsu du arji xotie chai uso-aun.
Il existe également une Pn (particule nominale) una (très caractéristique de, qui a l’air, qui rappelle, qui ressemble, qui imite une matière, un comportement…). ◤ Ça fait très aristocrate ! → Deminin-una ! (À comparer avec : On dirait un aristocrate : deminin-fu-aun.) ◤ Une maison qui rappelle un arbre. → Abol-una naguan. ◤ C’est laineux au toucher. → Shegi ge polo-una-lô. (polo : laine)
◤ Il est plus petit que son ami. → (Aitsu du) dyig xotie chai zu. ◤ Il est plus grand que son ami. → Aitsu du dyig xotie chai ogon. ◤ Il est moins grand que son ami. → Aitsu du dyig xotie zun ogon. ◤ Il est moins petit que son ami. → Aitsu du dyig xotie zun zu. ◤ Il est aussi grand que son ami. → Aitsu du dyig xotie iraga zaxu-to. (zaxu : la taille ; iraga : pareil, identique) ◤ Il n’est pas aussi grand que son ami. → Aitsu du dyig xotie zun zaxu-to. (Il est moins grand.) ◤ Il ne mesure pas comme son ami. → Aitsu du dyig xotie xol-wochao zaxu-to. (Il mesure différemment.) ◤ Il est aussi grand que son ami. → Aitsu ba dyig xotie iraga ogon-fu. (À comparer avec : Son ami, aussi, est grand : dyig xoga ogon.) ◤ Lui et son ami mesurent pareil. → Aitsu xoga dyig xoga iraga zaxu-to. ◤ J’enlève moins que je n’ajoute. → Zalpun ya xotie xoro ya ba zun lô. ◤ J’ajoute plus que je n’enlève. → Xoro ya xotie zalpun ya ba chai lô.
◤ Je veux qu’il devienne encore plus petit ! → Ji du daya ba mo chai zu-tsoa ho shin ! ◤ Je veux qu’il devienne encore plus bleu ! → Daya ba mo chai feye li otsoa ho shin ! ◤ J’en veux un encore plus grand ! → Mo chai ogon ya ho shin !
◤ J’ai plus de pommes que toi. → Lugu du-pe bu xotie ji du chai lin. ◤ Je n’ai pas plus de pommes que toi. → Lugu du-pe bu xotie ji du chai yus lin. ◤ Je n’ai pas plus de pommes que celle-ci. → Lugu du daya ho ustu lin.
◤ Une bonne raison vaut mieux que deux mauvaises → Fa sha bila du bi dug bila xotie chai fai/hawa. (Une bonne raison, deux mauvaises raisons, comparé à, plus, bénéficier/bon-faire/valoir.)
yuzu est un adjectif et un adverbe qui signifie « de manière pas moins égale, pas moins, non moins ». ◤ Comparés aux tiens, mes cheveux ne sont pas moins longs. → Ji ya arfisa du bu ya xotie yuzu rane-fu-lô. ◤ Il n’empêche que les voitures ne sont pas moins dangereuses que les lions. → Mugarlia, atasar du lion xotie yuzu nanfa-file-fu-lô.
Il peut aussi être utilisé comme intensificateur. ◤ Il n’en a pas moins été viré. → Yuzu chipach-laho-lô.
◤ On dirait presque qu’il nous a menti. → Pexoge aitsu du arji li uso. ◤ L’eau du fleuve brillait comme s’il faisait jour. → Uon ya jua du pexoge shibai ya ba fu ge binto-mi. ◤ C’est comme s’il volait. → Aitsu du pexoge don. (On dirait qu’il vole : aitsu du don-aun.) ◤ Ma petite sœur, on la dirait (presque) cuisinière/elle fait très cuisinière (comportementalement/physiquement/être comme) → Dada du (pexoge) kuhaqxanshu-una. ◤ Ma petite sœur joue comme toi. → Dada du bu xotie pakuba-to-aun. ◤ Ma petite sœur joue à être cuisinière → Dada ba kuhaqxanshu ya fwo li pakuba-to. (Lit. Ma petite sœur, cuisinière, (possessif), en mode de, jouer.)
À comparer avec koyege et chailazula.
Dans le même sens que pexoge, il existe un verbe zawun qui veut dire « avoir/donner l’impression que, croire sentir ». La particule agissante zawun porte le même sens. En comparaison avec aun, on tend à penser que ce n’est qu’une impression, qu’on se trompe sûrement, que c’est faux.
zawun - aun - pexoge ◤ J’ai l’impression de flotter. (imagination) → Ji ba misao-xal-zawun. ◤ J’ai l’impression de flotter. (c’est comme si je flottais) → Ji ba pexoge misao-xal. ◤ Aha ! On dirait que j’arrive à flotter ! → Aha ! ji ba misau-yao-aun !
◤ Il donne l’impression d’être sourd. (il ne l’est pas) → Aitsu ba luyor-fu-zawun. ◤ On dirait qu’il est sourd. (on considère vraiment l’hypothèse) → Aitsu ba luyor-fu-aun.
◤ Parmi toutes ces poules, celle-ci est la plus grosse. → So da pugpug fufuan daya ba mechai ogon-fu. (Toutes les poules, parmi, celle-ci, la plus grosse/grande. (voir .Sx fufuan fufuan , parmi))
Le meilleur/le pire Le meilleur : mechai sha (le plus bon), mezun dug (le moins mauvais). Le pire : mechai dug (le plus mauvais), mezun sha (le moins bon). ◤ Cet outil est le meilleur. → Da shua ba mechai sha-fu.
Voir aussi mezunge/mechaige (au moins, tout au plus).