Accueil. Soxaril: manuel de la langue impériale
◤ Ma sœur n’est pas contente. → Dada ba yus shinpin-sha.
À noter que, lorsqu’une PA s’applique sur le verbe principal, la négation est portée par la dernière PA : ◤ Je ne veux pas manger. → (Ji du) yus oñan-shin. ◤ Il ne peut pas chanter. → Aitsu ba yus shai-to-yao.
Deux seules exceptions pour suren et tomo, où la négation se porte sur le radical ou la dernière PA avant celles-ci. Pour des phrases complexes, on utilisera les PB. Ainsi : ◤ Je ne veux pas te forcer à manger. → Ji du bu ho oñan-tomo ja yus shin. Mais : ◤ Je veux te forcer à ne pas manger. → Ji du bu ho yus oñan-tomo-shin. Parfois, on les combinera aux verbes correspondants à chacune de ces deux particules : osuren (faire faire, inciter à…) et otomo (forcer à faire). Ainsi : ◤ Je veux te forcer à ne pas manger. → Ji du bu ba yus oñan ja otomo-shin. ◤ Je te forcerai à ne pas vouloir manger. → Ji du bu ba yus oñan-shin ja otomo-gura.
Les PR préfixes us, uz ou u sont utilisés pour nier un mot tout en l’adjectivant, signifiant une qualité plus profonde et durable. On enlève le « s » si le mot commence par s ou sh et on le remplace par « z ». ◤ Tu es visible. Il est invisible. → Bu ba gaoyae-fu. Aitsu ba usgaoyae-fu. ◤ régulier, irrégulier → Sowa, uzowa
L’adverbe yu est utilisée pour dire « ne plus ». ◤ L’arbre n’est plus vert. → Abol ba yu belka-fu.
La combinaison de yus et laxai peut également être utilisée. ◤ L’arbre n’est déjà plus vert. → Abol ba laxai yus belka-fu.
Pour signifier « à peine, presque plus » dans les phrases négatives, on utilisera yuxo : ◤ L’arbre n’est presque plus vert. → Abol ba yuxo belka-fu.
Voir koyege (presque, quasiment) pour les phrases affirmatives ainsi que mena pour « à peine » dans le sens temporel de « je viens de, je viens à peine de ».
Voir les apartés dédiés à ustu, utsani et umuraku dans la section des nombres et quantification : 8.5.
◤ Je ne vais pas dormir. → Yus oyu-bao. → oyu-bao-zei. (je n’ai aucune intention de dormir). ◤ Non, je ne veux pas ! → Yus, shin-zei !
La double négation ne se fait jamais, sauf quand effectivement on veut nier une négation : ◤ Je ne veux pas ne pas dormir. → Yus oyu ja yus shin. → oyu-zei ja yus shin.
◤ Cette machine est infaillible. (Elle ne peut pas faillir) → Da aparei ba abor-yao-zei.
Comme les autres adverbes de cette section, manara contient déjà la négation. ◤ Il ne peut pas encore marcher. → Aitsu du zuguay-yao ja manara. ◤ Tu as mangé ? Pas encore. → Bu du oñan-fe ? Manara. ◤ Tu n’as toujours pas mangé ? → Bu ba oñan ja manara-fe ? (À comparer à la construction yus *-ran ; « Tu ne continues pas à manger ? » : Bu du yus oñan-ran-fe ?")
L’adverbe uzabai (zéro fois) porte déjà la négation dans le mot. Ainsi : ◤ Honnêtement, je n’ai jamais aimé la démonologie. (je l’ai aimé zéro fois) → Gandiade, ji du zugaichaxini ho uzabai zama.
aya est utilisé à l’oral pour marquer une négation, une rectification. ◤ Laquelle ? — Cette pomme-ci. Non, attends, plutôt… celle-là. → Dai-la ? — Da lugu. Aya, mushiro… damaya.
L’adverbe peut également être utilisé pour ajouter une idée directement liée aux propos rapportés préalablement (même si parfois de façon elliptique). ◤ D’accord, allons voir la pièce de théâtre. Par contre, tu as des restes de légume sur ta barbe. → Oke, agwobarga ho gao-xao-ar-xa. Aya, bu ya sayer ya ma li imi ya ranfuria-fu-jaga.
Voir l’aparté dédié à cette particule nominale verbale : 11.10.1.