Accueil. Soxaril: manuel de la langue impériale

10 Particules de base (PB)

Les particules de bases servent à préciser le rôle du mot ou des mots les précédant et savoir ainsi si c’est l’auteur de l’action, l’objet, le bénéficiaire, une possession, un groupe circonstanciel, une condition.

Il est cependant correct d’omettre ces particules à l’oral si la phrase est comprise. Ainsi, on pourra dire : Est-ce que tu veux manger une pomme ?Bu du lugu ho oñan-shin-fe.Bu, lugu, oñan-shin ?

10.1 Thème, quant à : du/ba/ja

La particule du est utilisée pour l’acteur principal de la phrase. À comparer avec ba. Quand la phrase est simple, elle est très souvent interchangeable avec la particule ba. Il est le premier.Aitsu du fa surda-fu.aitsu ba fa surda-fu. Je ne suis que moi.Ji du ustu ji-fu. Quant à l’arbre, son tronc est gros.Abol du beg ba ogon. (Lit. l’arbre corps gros.)

10.1.1 -ba : auteur de l’action dans la préposition

Bien des fois, dans les phrases simples, du et ba sont interchangeables. ba marque une emphase sur l’action, sur le fait. Je suis petit.Ji ba zu-fu.

Dans les phrases complexes, ba est utilisé pour marqué l’auteur de l’action dans une subordonnée. La pomme qu’il a mangée est rouge.Aitsu ba oñan lugu du mei-fu. Voir l’aparté sur la subordination.

La pomme que je mange est bonne.Ji ba oñan-xal lugu du tsue-fu. Celle que j’ai est bonne.Ji ba lin daya du tsue-fu.

On utilisera ba et non du dans les questions : Tu es qui ?Bu ba shu-la ? Tu m’entends ?Bu ba ji ho luwo-fe ? Combien de temps jusqu’à ce que tu répares ma table rouge ?Bu ba ji ya mei benze ho zata tahin bai-tsoa-la ? De même, dans le discours indirect : Je me demande si tu m’entends.(Ji du) bu ba ji ho luwo-fe-lasul-lô

10.1.2 -ja : oral, discours indirect

Séparation des propositions ja (alors) peut être utilisé pour signifier que l’on a fini une proposition et que l’on introduit quelque chose de nouveau, généralement en relation avec ce qui précède. L’arbre est tellement grand que je ne vois pas son sommet.Abol ba cho ogon-fu, ja daya ma ho yus gao-yao. À comparer à la façon formelle : abol ba ogon-fu xolcho, daya ma ho yus gao-yao.

du, ya du, ya du-pe, ya ba, informel Si tu veux parler de la maison, je l’ai vendue.Naguan ja, xaozan-lô.

ya du, informel J’aime courir.Zuguay ja zama

du-pe, informel J’aime celui-là.Damaya ja zama

ya ba, informel Marcher, c’est bon pour la santé.Zuguay ja tsu.

ho, informel, emphase (du-pe) La pomme, je l’ai mangée.Lugu ja oñan.

ya ho, informel Fais ton travail, pas celui des autres.Porta ho dwo-xa, yus tushu ja.

Discours direct Pour dire que ce qui précède est l’exacte retranscription de ce qui a été dit à l’oral : Il m’a dit : va-t’en.Tuanbe-xa ja ji li il-mi-lô. Cet usage n’est pas informel et est la façon normale d’exprimer ce qui a été dit à l’oral. Ainsi : Le patron a exigé que je travaille. peut être traduit par : shuma du ji li goyka-to ya ho tushinto. ou shuma du ji li goyka-to ja tushinto. Il est même possible de rajouter des particules pour retranscrire exactement ce qui a été dit : shuma du ji li goyka-to-xa ja tushinto. Les particules émotionnelles senties par le locuteur seront ajoutées au verbe principal ou, à défaut de verbe s’il est omis, après le ja. Et que je suis trop lent, et que je dois travailler plus…Oboncha ja, chai goyka-to-xa ja il-chane.

Alors : ja peut également signifier « alors » au début d’une phrase. Du coup, on y va (ou on n’y va pas) ? On y va.Ja guay-fe ? sie.

10.1.3 Si c’est à propos de : du-pe

Si tu veux parler de la maison, je l’ai vendue.Naguan du-pe, xaozan lô.

du-pe omet la particule ya qui précède normalement du quand on nominalise un verbe. J’aime marcher, mais courir… pas trop.Zuguay du-pe zama, ambo donguay du-pe… zupua/usgabi.

Cependant, la particule ya n’est pas omise quand elle est devant un déterminant : J’aime celui-là, mais pas celui-ci.Damaya du-pe zama, ambo daya du-pe yus.

10.1.4 Équivalent de « du » péjoratif et informel : janka

En plus de la particule raccourcie ja il existe une particule équivalente plus informelle et agressive : janka. Toi, tu es idiot.Bu janka tubao-fu.

10.2 Objet : ho

La particule ho est prononcée « /o/ ». On ne fait d’habitude pas la liaison avec les mots qui la précèdent ou qui la suivent.

J’ai mangé une pomme.Lugu ho oñan. J’ai donné une pomme au renardrifai li lugu ho rei. Le soleil nous réveille.Shishi du arji ho pika-suren. Je t’aime beaucoup.Bu (ya) ho jan zaya. J’aime le soleil qui nous réveille le matin.(Ji du) so zuyshi li arji ho pika-suren shishi ho zama. (moi, tous les matins, (dans), nous, (objet), réveiller, (nominalisation), soleil, (objet), aimer.) C’est un renard qui m’a blessérifai ba ji ho wonsa-to.

10.3 Dans (espace ou temps)/à l’intérieur/bénéficiaire/par/en : li

Espace. Je suis dans la maison.(Ji du) naguan li (fu). Allons ailleurs.Tuxuay guay-xa.

Temps. À cet instant, j’ai souris.Da zubai li wixi-to-mi. (Lit. ce, temps, dans, sourire (spontané).) Hier, j’ai marché environ pendant deux heures.Nashi, chailazula bi fak ranbai zuguay-mi. À ce moment-là, je souriais.Dama bai li wixi-to-xal-mi. (Lit. ce, processus en cours, dans, sourire (spontané).)

Bénéficiaire. Ça, je l’ai dit au cordonnier.Tsai ho beiwaxanshu li il-mi. J’ai donné une pomme au renardrifai li lugu ho rei.

Par. Sous la contrainte de. La poule a été mangée par le renard.Pugpug ba rifai li oñan-laho-mi. Ses bêtises m’ont vaincu/dépassé.Aitsu ya baratsaria du ji ho yao-laho.

Changement d’état. La pomme s’est coloriée en rouge.Lugu du mei li pangia-tsoa. (Action finie ; on dirait plus simplement : lugu du mei-tsoa.) La pomme a rougi/a viré à quelque chose de plus rouge.Lugu ba mei wei-li pangia-tsoa. La pomme vire au rouge.Lugu ba mei li pangia-tsoa-xal. (On insiste sur le processus qui est encore en cours.)

ya bun li voir l’aparté À cause de : ya bun li.

ya xima li voir l’aparté Grâce à : ya xima li.

10.4 Les possessifs et la nominalisation : ya, gie

Ma pommeJi ya lugu Le mien/chose à moiJi ya (fu)/ Ji ya mono Ta pommeBu ya lugu Sa pommeAitsu ya luguAi lugu Notre pommeArji ya lugu Votre pommeArbu ya lugu Leur pommeAraitsu ya lugu La mienne est bonne.Ji ya du shañam-fu. La tienne est mauvaise.Bu ya du dug-fu.

J’ai vu mon ami.Dyig-ixie ho gao-mi. (ixie est une particule d’affection communément utilisée pour les membres du cercle familial et proche. La particule ya est omise.)

L’ami de mon cousin.Wukji ya dyig. Il a vu mon ami.Ji ya dyig ho gao-mi. (Lit. moi, de, ami, (objet), voir, au passé.) Il a vu le mien.Ji ya ho gao-mi. L’enfant a vu son ami.Yun du dyig ho gao. (Lit. enfant, ami, a vu.)Yun du dyig-ixie ho gao.Yun du wan dyig ho gao. Il a vu son ami (de quelqu’un d’autre).Aitsu ba aitsu ya dyig ho gao.Aitsu ba ai dyig ho gao. Ce sont mes pommes.Arda lugu du ji ya mono-fu. (Lit. ces pommes, de moi, affaire/chose, être.)Ce sont mes pommes. (moins d’emphase) Ji ya arda lugu du fu.

Son/Ses : Ai, Aitsu ya, Tsai ya Pour un objet, on pourra également utiliser : tsai ya. (Le sommet de la montagne.) Son sommet.Ai ma.Tsai ya ma. Son genou est blessé.Ai xuhira du wonsa-sha. Son idée est bonne.Ai luma du sha-fu.Aitsu ya luma du sha-fu.

J’en mange une rouge maintenant.Da bai li, mei ya ho oñan.

ya peut nominaliser les mots qui le précèdent : Le fait qu’il soit mort m’attriste.Aitsu ba zai ya du onushimi-fu. D’où aussi la formation de daya (celui-ci, celle-ci). Je mange celle-ci.Daya ho oñan. Celle-ci est rouge.Daya ba mei-fu.

J’ai fini le travail d’hierNashi ya goyka ho nao. (À comparer avec : Hier, j’ai fini le travail : nashi, goyka ho nao-mi.) Tu es un montagnard. (presque intrinsèque à la montagne, tu y vis)Bu ba xuashor ya fu. Tu es un montagnard. (a l’esprit de)Bu ba xuashor ya bao-fu. Tu es un montagnard. (tu vis dans la montagne)Bu ba xuashor ya shu-fu.

Généralement, les pronoms, de même que d’autres particules comme celle du pluriel ar, sont omis quand le contexte suffit pour comprendre la phrase. Mes pommesJi ya luguji ya ar luguji ya arda lugu (ces pommes à moi). Ma main est petite. —Fais voir (permets-moi de voir)… Ah, oui, ta main est petite, en effet.(Ji ya) esku du zu-fu-lô. —Gao-biu-xa… Ho, sie, (bu ya) esku du zu-fu-losie. Vous avez déjà mangé ? —Oui, nous avons mangé toutes nos pommes.Laxai oñan-ar-fe ? —Umu, lugu ho so oñan.

ya peut également former des adjectifs. Voir l’aparté dédié aux adjectifs : 7.

Le suffixe rattaché « en » est souvent utilisé pour transformer en nom un adjectif, dans le sens : « caractère de ce qui est (adjectif) » « idée de ce qui est (adjectif) ». Ainsi ugae (opposé, contraire) et ugaen (l’opposé, l’inverse, le contraire). lei (doux) et leyen (douceur).

La particule « ya » est également utilisée dans les subordonnées de type « dont ». Voir Dont (subordonnée : ya / ya da …/ya ho lin da …

10.4.1 Nominalisateur d’une caractéristique intrinsèque : gie

Le ciel est beau. Son bleu est magnifique.Fael du ruxe-fu. Ai feye ya ba kowoi-lô. (Avec « ya » : le bleu sien)Fael du ruxe-fu. Ai feye gie ba kowoi-lô. (Avec « gie » : ce bleu caractéristique intrinsèque (au ciel))

10.5 Adverbialisation, provenance : ge

Prononcé « ke » selon les régions, la particule de base ge marque la manière dont se réalise une action.

Depuis un espace. Je suis sorti de la maison.Naguan ge mufo. L’oiseau fixe du regard le renard depuis l’arbre.Lanfu ba abol ge rifai ho shagao. Sors d’ici.Xuay ge mufo-xa.

En cas d’ambigüité, on peut utiliser des formulations plus précises : L’oiseau chante depuis l’arbre.Lanfu ba abol ya xuay ge shai-to-xal. (oiseau, arbre, de, endroit, depuis, chanter.) L’oiseau chante depuis l’arbre.Lanfu ba abol li-ge shai-to-xal.

Depuis une date. Je suis fatigué depuis hier.Nashi ge bexeche-sha.

Pareillement, pour la précision : Je suis fatigué depuis hier.Nashi ya bai ge bexeche-sha. (hier, de, temps, depuis, fatigué.)

10.5.1 Adverbes de manière

La particule ge sert à former de nombreux types de structures adverbiales (voir également xol).

Instrumentalisation Il a coupé le bois avec la hache.Tota ho aiskora ge bitso. Il a coupé le bois en utilisant la hache.Tota ho aiskora ya shua ge bitso. J’ai nettoyé la pomme avec de l’eauLugu ho jua ge xuaxoro-mi.

D’autres structures adverbiales de manière : J’ai vu le renard à deux reprises.rifai ho bi bai ge gao-mi. Il a ri joyeusement.Aitsu ba faifai ge xamasi-mi.

10.5.2 À partir de, depuis : li-ge

Pour signaler qu’il y a une date précise, une personne précise ou un lieu précis d’où commence une action, on pourra utiliser la particule combinée li-ge, sachant qu’à défaut d’ambigüité, la particule simple de base ge est toujours correcte.

Pour un espace, on pourra utiliser xuaylige (depuis un endroit) au lieu de li-ge. Pour un temps, on pourra utiliser ranbaige (depuis une durée) au lieu de li-ge.

L’oiseau chante depuis l’arbre.Lanfu ba abol ge shai-to-xal.lanfu ba abol li-ge shai-to.lanfu ba abol xuaylige shai-to. À partir de là, tu te mets à courir.Xuay-da li-ge, bu du donguay-ñu.xuay-da ge, bu du donguay-ñu. À partir de maintenant, je ne mentirai plus.Ao li-ge, ji ba yus uso-gura.ao ge, ji ba yus uso-gura. Je ne t’en demanderai pas plus pour aujourd’hui.Dashida du-pe (ji du) bu li-ge jiro ja ushayi.

Cependant, quand il s’agit d’un adjectif, on pourra le placer tel quel devant un verbe : il deviendra un adverbe. Il a couru tranquillement. (tranquille)Ganma donguay. Correct aussi : → ganma ge donguay. Il a mangé rapidement. (rapide)Aitsu (du) asku oñan. Correct aussi : → aitsu du asku ge oñan.

À comparer avec la particule nominale (Pn) dire, qui souligne la provenance d’une manière plus intrinsèque.

10.6 Emphase, approximation, incrédulité, peut remplacer « ja », « du », « ya du », « ya ho » : nante (PE,PA,PB)

Le mot nante est aussi bien utilisé comme PB que comme PA et PE. L’idée de sauter me fait peur.Babu-nante ji ho ahia-to.Babu nante ji ho ahia-to. Que lui, il y arrive, c’est normal, mais que même toi tu y arrives…Aitsu du baripi ja niwa-fu-lô, ambo xoga bu du baripi-nante…. Voir l’aparté dédié à nante : 17.43.

10.6.1 En ce qui concerne, à mon avis : li-du

Moi, je n’aime pas les pommes. Et toi ? —Moi ? Mm, en ce qui me concerne, j’aime bien les pommes.Ji li-du, lugu ho yus zama. Bu du la ? —ji ? ji du-pe, lugu ho zama. À mon avis, il a parlé plutôt bien.Ji li-du aitsu du ushayi shasha ranil.

10.7 Conditionnel : pe

Si tu continues à manger comme ça, tu vas grossir. (je te préviens)Xol-da oñan-ran pe, bu du bake-tsoa-xoy. Si tu as l’intention de le dire, ma foi…Il-bao pe alôlô… Si tu as soif quand il fait chaud, c’est naturel.Tote geyi li bu du xashe-fu pe xisho-fu. Si j’étais un oiseau, je pourrais voler.Ji du lanfu-fu pe don-yao.

(verbe)-lô pe (vérité) Si tu es fatigué, c’est parce que tu n’as pas mangé.Bu du bexeche-fu-lô pe, yus oñan bila. Si tu es fatigué, ça veut dire que tu dois t’arrêter.Bu du bexeche-fu-lô pe, atoy-xalao ja fuisha-lô.

gu-pe Je verrai, j’chais pôGu-pe (informel, lit. futur, peut-être : à comparer avec layusla et felafe.)

du-pe Si je n’y joue pas, c’est par manque de temps (libre).Ji du tsai ho yus pakuba-to du-pe chibai ba bezuntatsi bila fu. Voir l’apparté dédié à la combinaison du-pe : 10.1.3.

owanshia (si seulement). Si seulement j’avais une pomme !Owanshia, lugu ho lin pe ! Voir l’apparté dédié à owanshia : 11.26.

10.8 Direction, vers : wei

De la même manière que xoga, la particule de base wei est une particule ajoutée. Elle est dérivée de « ya wei li » et contractée.

Espace. Je marche vers la maison.Ji ba naguan wei zuguay. Ma sœur (marche) petit à petit vers la maison.Dada ba naguan wei zupizupi.

Temps (approximation) : wei-li. La fête s’est passée vers trois heures de l’après-midi.Dayexama du shiginyago li dan fak wei-li ranxal-mi. (Action qui a eu lieu et s’est déroulée sur un certain temps.) Je l’ai aperçu vers trois heures.Aitsu ho dan fak wei-li zugao-mi. Je l’ai aperçu environ vers trois heures. (emphase)Aitsu ho uwei dan fak wei-li zugao-mi. Le bébé est né vers trois heures.Nene du dan fak wei-li fuñu-mi.

Changement graduel. La pomme vire au rouge.Lugu du mei wei-li pangia-tsoa (On insiste sur le processus. À comparer à : C’est devenu rouge (action finie) : mei li pangia-tsoa.)

10.9 Aussi : xoga (PB)

La particule xoga est une particule ajoutée, comme l’est wei. Elle est dérivée de « du xoga », et « ho xoga » et a été contractée.

Moi aussi vs Même moi : À comparer avec l’adverbe woso qui signifie « encore (plus, moins), même (moi, toi…). Ainsi : » Moi aussi, je sais écrire.Pin-to du-pe ji xoga yao-lô. Même moi, je sais écrire.Pin-to du-pe woso ji du yao-lô.

Histoire L’adverbe xoga était utilisé de manière régulière pour signifier « aussi » : Moi aussi, je le connais.Ji du xoga, aitsu ho fugao-lô. (incorrect) Moi aussi, il m’en a donné.Aitsu du, ji li xoga, rei-yi-lô. Moi aussi, il me regarde.Aitsu du, ji ho xoga, gao-lô. (incorrect) À présent, il n’existe a priori que la construction « li xoga ». Le reste sera toujours remplacé et contracté par la particule xoga Moi aussi, je le connais.Ji xoga aitsu ho fugao-lô. Moi aussi, il me regarde.Aitsu du ji xoga gao-lô. Ou, pour enlever toute ambigüité : → Ji xoga, aitsu du ji ho gao-lô. Mais : Même moi, il me regarde.Aitsu du woso ji ho gao-lô.

La particule xoga s’utilise comme une particule de base (PB) et signifie, tout comme l’adverbe, sembler+égal : aussi/être pareil. Il s’agit d’une contraction de « du/ba + l’adverbe xoga ». Moi aussi, je veux une pomme.Ji xoga lugu ho shin. Elle remplace les particules de thème « du » ou « ba ».

Pas une conjonction. Pour traduire un « et aussi, et en plus » on n’utilisera pas xoga mais des adverbes et des conjonctions comme yochai, yo, yogo, soreni. Il voudrait aussi une pomme, et des cerises, et aussi deux abricots, s’il vous plaît.Yochai, aitsu du lugu ho shin-xima-yo are nefa, soreni bi kisur-xima.