Accueil. Zangsa : le cultivateur chamane
Note : La plupart des mots ci-dessous sont déjà expliqués dans l’histoire. Cette liste vise simplement à faciliter la tâche au lecteur pour se remémorer certaines notions si nécessaire. N’hésitez pas à sauter au premier chapitre.
Artiste du ki ayant entraîné son corps pour que celui-ci fabrique de l’énergie interne via une méthode de cultivation de ki. On ne parlera de cultivateur que lorsque l’individu aura formé et consolidé son océan de ki, qui est la base de la cultivation du ki interne et un prérequis pour apprendre toutes les techniques subséquentes.
Ensemble des organisations et individus qui composent le monde des arts de la cultivation et manipulation du ki. En Soxaril, la langue impériale, le mot signifie étymologiquement « univers de la compréhension ».
Énergie possédée par tout être vivant à sa naissance. C’est l’énergie principale qui donne vie. Elle flue dans les tissus du corps entier. Son centre, appelé parfois source de ki vital ou océan de ki vital, est placé quelque part autour du cœur — à ne pas confondre avec l’océan de ki interne.
Énergie qu’un être vivant fabrique à travers certains comportements, mouvements ou états d’esprits. Généralement, la fabrication efficace de cette énergie requiert une méthode de cultivation et l’aide d’un maître cultivateur prêt à guider le disciple. Une pratique répétée de cette fabrication de ki interne, si elle est réussie, mène à la formation d’un océan de ki.
Base de ki interne, où ce ki est accumulé via la cultivation. On le localise communément à deux doigts sous le nombril, à l’intérieur du corps. À ne pas confondre avec le centre de ki vital.
Océan de ki chez les bêtes pourpres. Il se caractérise par une membrane qui enveloppe la source du ki vital chez la bête en formant une espèce d’orbe pourpre placée généralement non loin du cœur. Si la bête apprend à absorber le ki pourpre des animaux ou plantes mangées et à le cultiver, de nouvelles couches s’ajouteront à ce noyau. Un noyau entouré de plus de trois membranes provoquera une évolution du corps de la bête, faisant d’elle une bête cultivatrice. Selon la nature de la bête, un certain nombre de membranes, et donc d’énergie absorbée, sera nécessaire pour faire d’elle une grande bête pourpre. Ces noyaux-démons, pourtant toxiques pour l’humain, sont très prisés pour la fabrication de remèdes médicinaux ainsi que par les démons cultivateurs.
Type de ki. Appelé ki-démon dans les Plaines Centrales. Quand dense et visible à l’œil nu, l’énergie acquiert une couleur pourpre. Elle est dite incompatible avec le ki doré ou ki spirituel, car son mouvement de vortex est l’opposé de celui-ci. La plupart des bêtes vivant dans les Montagnes Perdues possèdent du ki vital pourpre.
Type de ki. Appelé ki spirituel ou l’énergie belle dans les Plaines Centrales. C’est le ki naturel des humains de l’Empire.
Artiste du ki ayant sacrifié son ki vital doré pour former un noyau de ki pourpre, au vortex inversé, dans le but d’accumuler de l’énergie interne beaucoup plus rapidement via des techniques taboues d’absorption, au détriment de la morale et de sa propre santé. Afin de rester en vie, il doit absorber régulièrement du ki externe, soit via la chasse de noyaux-démons, soit via des techniques démoniaques qui visent à corrompre le ki spirituel et à l’absorber.
Cultivateur spécialisé dans la manipulation du ki interne.
Une secte de cultivation est une communauté de cultivateurs partageant une vision du monde semblable et pratiquant à peu près les mêmes techniques de cultivation, transmises de génération en génération, de maître à disciple.
Les Neuf Grandes Sectes sont toutes des sectes de cultivation ayant joué un grand rôle dans l’Histoire du Murim. Elles sont les piliers de l’Alliance du Murim. On les considère comme les neuf sectes les plus puissantes du Murim. Ce sont : la Secte de la Joie, la Secte du Mont-Céleste, la Secte des Deux-Pôles, la Secte des Glaces, la Secte des Esprits, la Secte de la Balance, le Temple d’Amabiyah, la Secte des Mendiants, la Secte du Papillon Blanc.
Organisation fondée par les Neuf Grandes Sectes afin de mettre de l’ordre dans le Murim et de réprimer tout acte scélérat commis par les cultivateurs et artistes martiaux à l’encontre des gens du commun. C’est aussi une organisation qui vise à créer des liens entre les sectes de cultivation et à donner l’apparence d’un groupe officiel et légal de cultivateurs face au système impérial.
Ensemble de sectes de cultivation se maintenant à l’écart de l’Alliance du Murim et ne prenant habituellement pas part aux événements préparés par celle-ci ou par n’importe quelle Grande Secte. Les sectes les plus influentes de la Faction Neutre réalisent une réunion annuelle entre elles, même si elles ne possèdent aucun accord mutuel officiel. Elles ne se mêlent à priori jamais des affaires politiques et choisissent toujours de ne pas intervenir dans le monde mondain ou dans le Murim.
Ensemble d’individus et de communautés pratiquant des arts-démons. Les arts-démons sont des arts de cultivation tabous car irréversibles et amoraux : la rapidité d’apprentissage et la puissance énergétique sont mises en avant, au détriment de la stabilité énergétique, du ki inné, de la santé et de l’intégrité morale du pratiquant. Historiquement, l’Œil Renversé est la secte dominante de cette faction.
Ensemble de ce qui constitue les fondements innés du corps d’un individu. Des éléments comme la nature du ki inné, la structure de l’eau des tissus ou la structure des méridiens sont déterminés à la naissance. Les capacités innées d’un individu dépendent de la nature de sa constitution.
Familles ou clans de cultivateurs ayant une longue histoire au sein du monde de la cultivation. À l’image des sectes, elles possèdent d’habitude leur propre Art Profond, qu’elles transmettent de génération en génération. Certaines de ces familles célèbres sont : les Moyong, les Tang, les Jégal, les Namgoun, les Peng, les Gu, les Norwib.
Corpus arbitraire de techniques martiales ou de manipulation du ki soigneusement établi dans le but de mener le disciple sur un chemin de cultivation déterminé censé lui convenir. Si l’Art Profond est bien conçu, il lui permettra d’améliorer sa compréhension sur sa propre cultivation pendant des décennies ou même pendant toute sa vie. Toutes les différentes communautés de cultivation un tant soit peu importantes ont un Art Profond principal qui les définit. Même avec un manuel bien annoté, il sera difficile pour un cultivateur d’apprendre les différentes Formes et techniques d’un Art Profond s’il n’est pas guidé par quelqu’un maîtrisant pleinement cet art. Certains Arts Profonds requièrent une circulation de ki particulière et, arrivés à une certaine étape, leurs pratiquants ne pourront plus apprendre de techniques autres que celles compatibles avec leur Art Profond.
Organisation formée à partir de gens du commun, marchands, commerçants, à travers les cités de toutes les Plaines Centrales. Elle vise à protéger les « ignobles », c’est-à-dire, les gens du commun, non aristocrates et dépourvus de privilèges. Avec la Secte des Mendiants, le Clan des Ignobles est le plus grand réseau d’informations au sein de l’Empire.
Grandes Familles appartenant à l’Empire et ayant une grande influence sur les affaires de celui-ci. Ce sont : les Lions-Noirs, les Razeneuv, les Ossidaï, les Faeldjine et les Selyinama.
Une formation est supportée par un ou plusieurs piliers runiques reliés entre eux, typiquement par des runes ou des liens vaudou. Les effets sur l’aire spécifiée sont définis par la disposition de ces runes ou par la structure même du ki infusé ; ils peuvent être très variés, à savoir : barrières de protection, d’illusions, de restrictions, de contrôle du ki, etc. Un pilier peut être fait à partir de runes classiques ou de runes vaudou. Il est de nature diverse : une barre runique, une rune incrustée à même le sol, un papier vaudou, une aiguille vaudou, une personne…
Deux définitions principales. 1) Une bête spirituelle est un animal possédant du ki vital doré (animal commun). 2) Une bête spirituelle est un animal possédant du ki vital doré ET ayant cultivé du ki interne doré et formé son océan de ki interne (bête spirituelle cultivatrice). Il en va de même pour les bêtes-démons et leur ki pourpre, ainsi que pour les plantes et tous les objets possédant naturellement du ki vital.
Concept chamanique. Ensemble de liens de ki véhiculant, par ondulations, des soi-disant « émotions » à chaque interaction dans la nature. Ces liens peuvent être formés ou altérés par un maître vaudou, aussi appelé chamane. Pour plus d’explications sur les arts vaudou dans ce monde, se référer à l’annexe Manuel chamanique, rapport libre (brouillon) de Zangsa, pour Maître Ryol, Académie Céleste, quatrième année, publié sur le site web de l’auteur.