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Les confréries font partie du cercle de pouvoir dans de nombreuses zones d’Haréka, comme à Ajensoldra et dans les Hautes-Terres, mais elles sont moins puissantes dans l’Empire d’Iskamangra, terres au nord-ouest d’Ajensoldra, car là ce sont les Corporations et le pouvoir des armées impériales qui dominent.
Quelques confréries se démarquent par l’importance de leurs influences, comme la confrérie des légendaires, la confrérie de la Lumière, la confrérie des Dragons ou la confrérie des Ombreux.
On confond souvent les Confréries avec les Ordres, mais il existe une différence notable entre ces deux types d’organisation, et c’est que les Ordres, en plus d’être soutenus par le pouvoir seigneurial, possèdent en général un pouvoir bien plus centralisé que les confréries. Ces dernières procèdent par zones d’influence et sont dirigées par des chefs suprêmes appelés les kaprads qui sont censés s’imposer uniquement grâce à leurs capacités.
Leur kaprad est appelé normalement le Sret, déformation d’un mot en caeldrique qui signifie « Seigneur ».
Les Dragons se consacrent à maintenir l’ordre et luttent contre le brigandage en échange de privilèges offerts par les seigneurs des terres. On dit aussi que nombre de fois ce sont eux les responsables du banditisme et que ce sont des profiteurs qui volent et sont récompensés.
La légende raconte que le fondateur de la confrérie, Atral-vir, vainquit un dragon atroshas et, sur le point de mourir d’une blessure, fut sauvé par le sang de l’atroshas qui coula sur sa plaie et le guérit.
Il existe deux évolutions possibles pour un dragon : jaïpuiste et lutteur ou celmiste. La plupart choisissent la première voie car elle est plus facile au début, mais les celmistes occupent souvent un rang plus élevé que les guerriers du jaïpu.
Les guerriers Dragons ont trois hiérarchies :
crochets
écailles
pirsagues
Les celmistes Dragons ont deux hiérarchies :
bansognes
flammes
Le Sret peut procéder d’une des deux voies.
La confrérie des Mentistes est une confrérie très fermée installée en Ajensoldra, dans les Républiques du Feu et dans les Hautes-Terres. De confession érionique, elle est composée de celmistes spécialisés dans l’art bréjique. D’après eux, ils utilisent une énérgie particulière, une sorte d’énergie bréjique supérieure, le naari, qui serait l’énergie de l’Esprit d’Éladar.
Les Mentistes gardent férocement leurs secrets ; c’est pourquoi de nombreuses légendes circulent sur eux. Selon certains, pendant leur apprentissage secret, ils subissent des mutations au moyen de potions surnaturelles et leurs esprits perdent des capacités saïjits. Les gens les craignent car ils les croient capables de lire les pensées à distance.
Le symbole des Mentistes est composé d’un cercle bleu traversé par un éclair jaune.
Les Moines de la Lumière sont des guerriers dont la philosophie consiste à laisser les membres agir activement en fonction de leurs possibilités pour améliorer ce qui les entoure.
Ils ont des conflits constants avec les Ombreux et maintiennent des relations très mauvaises avec les Mentistes.
Ils sont spécialisés notamment dans le contrôle du jaipu.
Les Ombreux sont une confrérie d’espions, de voleurs et de chasseurs de récompense assez descentralisée. Sa philosophie est celle de voler pour rétablir l’égalité des richesses. En théorie, tous les confrères s’appuient financièrement au besoin, cependant la méritocratie prime. Ces rangs sont attribués indépendemment par chaque Nohistra.
Au sein de la confrérie des Ombreux, il y a trois rangs pour les néophytes, trois pour les vétérans et un pour les grands dirigeants venant après le Nohistra et, évidemment, après le Djirash.
Les rangs mineurs sont les suivants :
botte
mainnoire
brave
Les rangs majeurs sont les suivants :
capitaine
obscur
arsère
Le Nohistra est le chef d’un centre de la confrérie. Les Nohistras s’occupent principalement de maintenir l’unicité de la confrèrie et de distribuer des tâches aux personnes qui ne les trouvent pas par elles-mêmes.
Le Djirash est le kaprad des Ombreux. Il maintient la cohésion des Ombreux. Il s’occupe en théorie de limiter le pouvoir des Nohistras et de régler les querelles entre eux.
Les Nohistras en Ajensoldra dans les années 5620 sont les suivants :
Deybris Lorent (Aefna)
Weyléh Kan (Agrilia)
Émariz de Laykrena (Ato)
Chishia Grimat (Belyac)
Sinen Minantur (Kaendra)
Nansó Yíljars (Neiram)
Ishnimata Nanpask (Yurdas)
Les raendays sont un type de chemineurs. La confrérie des raendays est très variée et ses bénéfices proviennent surtout des donateurs et des aventuriers raendays qui, recevant une aide financière de leur confrérie, accomplissent des missions particulières ou attribuées par des personnes importantes de leur confrérie, comme le kaprad, appelé l’Espéré, en échange d’argent, de gloire ou de privilèges au sein de la confrérie.
Le lème des raendays est : « Honneur, Vie et Courage ».
La confrérie des légendaires est, à son origine, une confrérie de paladins mécontents dont l’objectif est celui de protéger les populations aussi bien des monstres que des seigneurs.
La philosophie est encore plus ou moins la même, mais les faits sont très différents. Les légendaires sont devenus une confrérie avec, à leur tête, quelques mercenaires fortunés appelés les Pacificateurs. Ils envoient des néophytes en missions, mais les dirigeants sont devenus des commerçants, des investisseurs et des caciques de nombreux petits villages.
Les légendaires déserteurs ou traîtres sont marqués d’un carré rouge sur leur front.
Les say-guétrans sont une confrérie très religieuse, au point d’être surnommée par certains « la tombe des fanatiques ». Ils ont le culte de toutes les entités matérielles et spirituelles, et ils adorent particulièrement la Nature, la Vie et la Mort. Beaucoup s’habillent comme des prêtres, mais aucun Temple, qu’il soit érionique ou d’une autre religion, ne maintient de relations avec eux. Parfois, ils ont été considérés comme un ordre religieux, mais eux ont toujours refusé d’être ainsi nommés.