Bonjour !
Après tout ce temps, je viens vous annoncer une bonne nouvelle : mon tout dernier livre, Zangsa : le cultivateur chamane, vient d’être publié !
Après mes quatre sagas écrites en espagnol et traduites en français — Cycle de Shaedra ; Cycle de Dashvara ; Moi, Mor-eldal ; Les Pixies du Chaos— je me suis lancée, en 2021, dans l’écriture en anglais d’une histoire dans un monde plus moderne avec des superpouvoirs, I was revived by my best friend, puis, en 2022, dans l’écriture en français d’une histoire de fantasy que j’ai finalement abandonnée fin 2023 pour commencer l’écriture de Zangsa. Comme vous le voyez, cette fois-ci, contrairement à mes habitudes, j’ai mis du temps à publier du nouveau : entre autres, je sentais qu’il me fallait faire mûrir certaines réflexions pour pouvoir les mettre correctement par écrit. Zangsa : le cultivateur chamane est le fruit de cette attente. Alors, merci si vous avez patienté et m’avez suivie jusque-là ! :)
Le livre est en fait aussi long qu’une trilogie mais en un seul volume. Selon mon inspiration, il se pourrait qu’il devienne un gros préambule à des histoires plus courtes dans le même monde.
L’histoire, écrite à la première personne, suit les nombreuses aventures de Zangsa, un jeune chamane moitié renard-démon moitié humain, à travers l’Empire Démocratique des Plaines Centrales. Le style est, comme à mon habitude, léger, empli de dialogues, d’humour et de moments poétiques avec, parfois, une touche dramatique mais jamais vraiment tragique.
J’aime bien varier le caractère de mes protagonistes et cette histoire ne fait pas exception à la règle. Si, dans mes autres séries, Shaedra est une jeune fille déterminée mais inexpérimentée, Dashvara, un guerrier enclin à l’auto-dérision, Mor-eldal, un enfant espiègle et chaotique, et Drey, un jeune homme rationnel et pragmatique, dans ce livre, le protagoniste est un esprit libre aux instincts de renard, qui s’amuse à taquiner ses amis mais les prend au sérieux quand il le faut. Il aime la nature et les bois ; il a un gros faible pour les abricots et les produits fermentés, s’assoupit facilement quand il cultive son ki et a une passion certaine pour les arts chamaniques et les runes. Enfin, il fuit la malhonnêteté presque aussi opiniâtrement que l’ail et les oignons. Durant ses années d’apprentissage à l’Académie Céleste, il a gagné un titre, celui de Sage Ivrogne.
Comme vous l’aurez deviné, on n’est plus dans le monde de Haréka, commun à mes autres sagas, mais dans un monde différent où se mêlent des inspirations de la fantasy asiatique, des savoirs traditionnels et des textes anciens.
Cultivateurs du Murim :
Murim : Ensemble des organisations et individus qui composent le monde des arts de la cultivation et manipulation du ki. En soxaril, la langue impériale, le mot signifie étymologiquement « univers de la compréhension , » contrairement au Murim coréen, qui signifie « la forêt martiale . » À la différence des manhuas chinois, les cultivateurs du Murim ne poursuivent pas l’immortalité.
On y trouvera des cultivateurs de ki inspirés des manhwas coréens et une vision alternative du monde du Murim, avec une révision des Neuf Grandes Sectes. Certaines œuvres m’ayant inspirée sur ce point : Absolute Regression, The Return of the Crazy Demon, Return of the Mount Hua Sect, Wandering Warrior of Wudang, Lightning Degree.
Bêtes spirituelles/Bêtes-démons : On retrouve aussi dans le livre l’opposition des bêtes spirituelles et des bêtes-démons des manhuas chinois. L’essence de ces êtres est cependant expliquée d’une manière différente. J’emprunte aussi des idées au monde des youkai japonais.
Chamanisme et arts vaudous : Je me suis inspirée, même si seulement grossièrement, de différents concepts traditionnels liés aux arts vaudou et au chamanisme afin de concevoir les différents arts chamaniques maîtrisés par le protagoniste. L’idée des liens et cordons vaudous est de mon cru. À ce titre, j’ai écrit un petit texte annexe visant à éclaircir le sujet : Manuel chamanique, rapport libre (brouillon) de Zangsa, pour Maître Ryol, Académie Céleste, quatrième année (format EPUB).
Esprits des quatre éléments : Quoique sans importance pour l’histoire, le concept des esprits de l’eau, du vent, du feu et de la terre, invisibles à l’œil des mortels, est inspiré du manhwa Elqueeness.
Le « sans effort » naturel : Cette façon de vivre que je décris chez les orthodoxes du Murim est inspirée de certains textes importants du taoïsme ou du bouddhisme, tels le Nei Ye (ou Inner Cultivation), le Tao te ching de Laozi ou True Mind attribué à Sengcan. Je m’inspire aussi des travaux de William Bates, qui rejoignent ces pensées dans le domaine spécifique de la vue.
Dragons : L’apparence d’un des dragons de l’histoire est inspirée des dragons « chinois » apparaissant, par exemple, dans One Piece (Kaido). Les dragons communs ont, eux, l’apparence des dragons occidentaux (non pas qu’on les croise souvent dans la réalité ^^).
Comptines et autres chansons. On pourra reconnaître plusieurs chansons traditionnelles françaises dans le livre, retouchées à ma guise, dont « Quand nous mangerons autant de cerises » (quand nous chanterons le temps des cerises), « Un cœur de poulet rôti, ça brûle, ça brûle… » (un kilomètre à pied, ça use, ça use…) et « Trira, rira ri-re, il vaut mieux en ri-re » composées par Zangsa ; « Il court, il court le cafard » (il court, il court le furet) prononcée par la Démon des Toiles ; ainsi que « Il était une poule de fort tempérament » (il était une chèvre de fort tempérament).
Voilà pour ces quelques inspirations qui ont contribué à la création de Zangsa : le cultivateur chamane.
Indépendamment de cela, j’ai aussi travaillé à concevoir la langue de l’Empire, le soxaril [so.xa.ˈɾil]. C’est une langue artistique, avec sûrement des incongruences, car je ne suis pas lingüiste, mais j’y ai investi pas mal d’efforts, par curiosité, intérêt et amusement :) Cela a donné naissance à un manuel de référence et à quelques textes traduits, dont le premier chapitre de Zangsa.
Commencer directement la lecture en ligne de Zangsa : le cultivateur chamane (ou télécharger l’EPUB).
Regarder les cartes de l’Empire Démocratique des Plaines Centrales.
Découvrir la langue impériale : Manuel de référence du soxaril.
Manuel chamanique, rapport libre (brouillon) de Zangsa, pour Maître Ryol, Académie Céleste, quatrième année (format EPUB).
Librement depuis mon clavier,
Kaoseto